Les origines du bruit ferroviaire

Le bruit ferroviaire est produit à la fois par le rail et le matériel roulant.

Son origine dépend de plusieurs éléments dont l’importance varie selon la vitesse du train :

Les différentes composantes du bruit ferroviaire en fonction de la vitesse (source : document de prise de position, groupe de travail de la commission européenne sur le bruit ferroviaire, 2003)

Le bruit de roulement

L’émission sonore d’une voie ferrée résulte donc d’une combinaison entre le matériel roulant et l’infrastructure.

Chaque type de matériel a une « signature acoustique » spécifique, fonction de sa masse, de son mode de freinage, de la longueur du matériel, du nombre d’essieux. Les caractéristiques du matériel roulant sont en constante amélioration, en particulier les organes de freinage, permettant une limitation des niveaux sonores sur l’ensemble du parcours et pas uniquement dans les zones de freinage. Entre les TGV orange de première génération (1981) et les rames actuelles, un gain de plus de 14 dB(A) a été constaté. Les nouveaux matériels sont conçus en respectant des normes acoustiques de plus en plus contraignantes. Le niveau sonore à la source dépend donc du type de matériel, du nombre de rames en circulation, et des vitesses.

Des défauts de quelques microns (rugosité) sur les surfaces de la roue et du rail génèrent des vibrations lors du contact : la roue vibre, des ondes vibratoires sont engendrées dans le rail qui rayonne à son tour et transmet, par l’intermédiaire des semelles reliant la traverse au rail, la vibration qui fait rayonner les traverses.

Le bruit de roulement dépend donc :

Source : Le bruit des infrastructures de transports ferroviaires : nouvelles données et perspectives – P. Fodiman, SNCF – Janvier 2004

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