Campagne de mesure du bruit autour de l'aérodrome de Saint-Cyr-l'Ecole

21/04/2017

Bruitparif publie ses résultats

Bruitparif a mis en place un programme pluriannuel de documentation du bruit autour des aérodromes franciliens. Après les aérodromes de Toussus-le-Noble (78), de Lognes-Emerainville (77) et de Vélizy-Villacoublay (78), ce fut au tour de celui de Saint-Cyr-l’Ecole de faire l’objet d’une grande campagne de mesure réalisée au cours des mois de mai à juillet 2016, période de printemps/été jugée la plus pertinente en termes de nuisances sonores pour les riverains.

Au cours de cette campagne de mesure, huit sites ont été instrumentés sur les communes de Saint-Cyr-l’Ecole, Fontenay-le-Fleury, Villepreux, Plaisir, Noisy-le-Roi, Bailly et Rennemoulin. Le secteur est concerné par le trafic aéronautique associé à l’aérodrome de Saint-Cyr-l’Ecole qui est de l’ordre de 68 000 mouvements par an (63 007 en 2016 et 73 400 en 2015) et dont la flotte est majoritairement composée d’aéronefs légers équipés de moteurs à propulsion, mais également par des survols d’aéronefs en transit en provenance ou à destination d’autres aérodromes de la région Île-de-France, notamment des hélicoptères empruntant les cheminements matérialisés par la RN12 et l’autoroute A13.

L’exploitation fine des données collectées sur chacun des sites a permis de distinguer le bruit lié au trafic des aéronefs des autres sources de bruit en présence et également d’estimer les parts de bruit imputables à l’activité aéronautique de l’aérodrome de Saint-Cyr-l’Ecole et des autres aérodromes (Paris-CDG, Paris-Orly, Paris-Le Bourget, Chavenay-Villepreux, Vélizy-Villacoublay, Toussus-le-Noble et Pontoise-Cormeilles, autres aérodromes dont l’héliport de Paris-Issy-les-Moulineaux). Il a également été possible de distinguer les contributions des différents types d’aéronefs (hélicoptères, aéronefs équipés de turboréacteurs, aéronefs équipés d’hélices de propulsion).

Pour chacun des sites étudiés, différents indicateurs ont pu être calculés : des indicateurs dits « énergétiques » car s’intéressant au bruit moyen au cours d’une période et des indicateurs dits « événementiels » s’intéressant au nombre et aux caractéristiques acoustiques des événements liés aux aéronefs.

L’analyse met en évidence une grande diversité de situations d’exposition au bruit tant en termes de bruit de fond routier, de contribution aéroportuaire aux indicateurs énergétiques et événementiels que de contributions relatives des différents aérodromes et des différents types d’aéronefs.

Synthèse des principaux indicateurs de bruit lié au trafic aérien relevés sur chacun des sites

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